Bolivie

Les conséquences négatives du tourisme de masse dans les pays du Sud

Le tourisme est le deuxième secteur économique pour les pays du Sud après le pétrole. Certains en ont fait une stratégie de développement et une source de devises. Cependant on constate un déséquilibre dans les relations entre visiteurs du Nord et visités du Sud, due à la différence de pouvoir d’achat, à la méconnaissance des cultures et des réalités locales ou au manque de volonté d’adaptation.


Une prise de connaissance par les voyageurs des conditions inéquitables dans lesquelles s’exercent généralement cette activité représente donc un enjeu considérable pour les populations qui en souffrent. Les effets du tourisme sur l’environnement sont multiples, que se soit en raison du transport aérien, de l’utilisation abusive de l’eau (déjà si rare), des pesticides pour les terrains de golf, du dégazage des bateaux de croisière… On assiste aussi à de nombreuses expropriations sous prétexte que des familles vivant là depuis des générations n’ont pas de titre de propriété. C’est une diversité culturelle et des équilibres sociaux et naturels souvent déjà fragiles, que le tourisme risque de mettre à mal si les pratiques continuent en ce sens. 

Echange, humilité, empathie, réalisme, et respect.

Issu d’une famille de travailleurs sociaux engagés j’ai été construit pendant mon enfance par des valeurs morales fortes et sensibilisé très tôt aux problèmes d’injustice et de pauvreté. Mon inscription en école de commerce s’est d’ailleurs inscrite dans cette démarche : apprendre un certain nombre de techniques pour les réexporter dans un second temps vers des organismes de solidarité.


Dans cette optique, j’ai consacré mon mémoire de fin d’étude au commerce équitable. J’ai aussitôt vu dans ce mouvement une opportunité de faire coexister mes valeurs et mes compétences.


Lors d’une conférence sur le tiers monde, j’ai rencontré l’Ambassadeur de Bolivie  en France. Cependant, une fois mon mémoire terminé, mon stage réalisé et mon diplôme obtenu, je suis revenu vers l’Ambassade, en leur soumettant la proposition suivante:


Mettre bénévolement mes compétences au service de l’institution durant six semaines, en contrepartie, cette dernière mettrait tout en œuvre pour m’aider à trouver un projet de solidarité sur place, en rapport avec mes aspirations et ma formation. Cette échange à donc été fructueux puisque l’Ambassade m’a permis de rentrer en contact avec l’organisme de micro crédit (FNDR) qui me charge d’une mission passionnante sur le thème de l’écotourisme.

Quand je repense à mon voyage, les mots qui me viennent à l’esprit sont les suivants :


  • échange
  • réalité
  • apprentissage
  • cultures et traditions
  • misère
  • générosité
  • lien social
  • humilité
  • morale
  • inégalités

La volonté de créer des synergies entre des valeurs, une prise de conscience, des  compétences  et une volonté d’agir à mon échelle de façon concrète, sur une problématique clairement identifiée le tourisme de masse et ses conséquences néfastes sur les populations locales et leur environnement sont les motivations de départ.