Burkina Faso 01
Notre action sur place a consisté en deux chantiers que les scouts de Ouagadougou avaient planifiés pour cet été. Nous avons participé à une opération de reboisement qui a été bénéfique pour la population de Zagtouli. Le reboisement a pour but de stopper la progression du Sahel, lutter contre la désertification et créer des zones d’ombre et de fraîcheur pour les habitants.
Le deuxième chantier était un projet de rénovation de la pouponnière de Zagtouli qui accueille des enfants orphelins, abandonnés ou placés par les services sociaux. La rénovation a pour but d’améliorer l’accueil de ces enfants, de leur offrir des meilleures conditions d’hygiène et de sécurité.
Un projet de solidarité n’est pas un projet humanitaire. On ne part pas pour répondre à une situation d’urgence (catastrophe naturelle, humaine…), on monte un projet en partenariat avec une association locale, on s’inscrit dans un projet plus large.
Quand on part en projet de solidarité, on ne part pas en « sauveur ». Pour moi la solidarité, c’est d’abord un échange, un partage. Dans un projet de solidarité, il y a à l’apport matériel : ce qui permet de réaliser une construction, de reboiser, d’animer… mais il y a surtout un aspect humain : le partenaire qui nous explique la vie locale, les coutumes…les enfants avec qui on échange nos jeux, chacun apporte à l’autre de nouvelles idées…
La solidarité passe par une découverte mutuelle, la découverte de la culture de chacun et l’acceptation de nos différences. Ces différences qui font que locaux comme jeune français doivent s’adapter pour avancer ensemble.
Oui, solidarité = réciprocité sans cela on ne fait pas un projet de solidarité mais un projet entre français repliés sur nous même.
Nous sommes partis en ayant d’abord étudié les guides touristiques : ça permet de connaître un peu l’histoire du pays, les coutumes, la géographie…et de ne pas débarquer totalement sans avoir la moindre idée de ce qui nous attend.
Pour compléter nos lectures nous avons également rencontré des personnes qui connaissent bien l’Afrique et plus particulièrement le Burkina Faso ainsi que d’autres équipes scoutes qui partaient également au Burkina. Elles nous ont permit d’avoir un point de vue différent du point de vue des ouvrages touristiques, une vision plus proche du terrain. Elles nous ont aussi apporté de nombreux renseignements très utiles pour nous préparer ne serait-ce que pour le coté matériel et financier. Mais aussi les petits trucs pour éviter de choquer les Burkinabés…
En ce qui concerne la langue, nous sommes partis dans un pays officiellement francophone, officiellement car le français est parlé par les personnes ayant eut la chance d’aller à l’école. Mais on se débrouille toujours pour communiquer cependant les échange ne sont pas toujours aisés et peuvent parfois être limités par la barrière de la langue ce qui est un peu frustrant.
Un autre problème est que le français est quelque peu différent, nous n’avons pas les mêmes expressions ce qui peut parfois entraîner des malentendus ou des incompréhensions. Il faut donc faire attention à notre langage pour éviter de choquer.
Avant de partir il est donc bon de se renseigner sur le pays pour ne pas être totalement perdu. En ce qui concerne la langue, il est bon d’avoir des petites notions telles que « bonjour, comment ça va ? Merci… ». C’est toujours bien vu et ça permet d’entamer le dialogue. Tout ceci se prépare notamment avec le partenaire d’où l’intérêt de bien le choisir.
Notre action principale : reboisement au Burkina Faso.
Nous sommes d’abord entrés en contact avec les Sœur de Saint François d’Assise qui sont sur Fontenay-sous-Bois.
On leur a demandé de nous aider à trouver un projet au Burkina, un projet qui correspondrait à toute l’équipe (on est plutôt manuels) et si possible en relation avec les scouts locaux. Malheureusement le partenariat avec les scouts et tombé à l’eau mais elles nous on proposer un chantier de reboisement avec une association de développement d’un village dans laquelle elles sont impliquées.
Pour nous c’était génial car le reboisement correspond à un réel enjeu au Burkina car il permet de limiter l’avancée du Sahel, de lutter contre la désertification qui progresse. De plus le reboisement était pour nous une action dans laquelle tout le monde pouvait s’épanouir, nous avions tous prit plaisir à refaire le jardin d’une maison de retraite fontenaysienne.
Voilà c’était parti pour un projet de reboisement au Burkina Faso. Nous avons également fait un peu d’animation avec des orphelins ce qui nous a permis de rencontrer les enfants différemment quand les croisant dans le village.
Au Burkina, nous avons rencontré un groupe scout avec qui nous avons décidé de monter un partenariat. Cela commence par un échange entre les jeunes des deux groupes que nous sommes entrain de mettre en place afin de faire découvrir aux plus jeunes la vie des enfants de leur âge au Burkina (en France pour les jeunes burkinabés), de bâtir un véritable échange culturel…
Ensuite nous allons essayer de voir comment on peut les soutenir dans leur action auprès des jeunes burkinabés pour qui le scoutisme est un réel moyen de sortir de leur quotidien pas toujours évident. Sachant que les scouts ont peu de subventions et que la cotisation est très faible (pour que le plus de monde puisse participer) par rapport aux frais des activités….
Et puis après…
On verra, peut être repartir….