Kenya

Le projet s’est découpé en deux parties : Tout d’abord 5 jours de « découverte » du pays au travers d’un safari dans le parc du Masaï Mara, à la frontière tanzanienne. Puis, le fond du projet, trois semaines de chantier international, à la rencontre des populations locales. 


Nous étions en réalité séparés sur deux chantiers différents, mais les objectifs étaient les mêmes : vivre trois semaines au sein d’une communauté et entreprendre avec eux des travaux d’aménagements de leur cadre de vie. 


Benoit et Pascal étaient dans l’ouest du pays, dans l'école primaire : "Schiswa Primary School" et ont en collaboration avec des volontaires de la communauté locale, fabriqué plus de huit mille briques et ont commencé à construire deux salles de classe et un office, qui serviront à l’accueil des plus jeunes élèves.

 

Ils ont également réalisé et présenté une pièce de theâtre interactive expliquant les risques et les réactions à avoir face au sida.

 

Sabine et Anne-Lise sont quant à elles, allées au centre du pays dans la communauté de « Karago », où elles ont pris part à la construction d’une route pour permettre le désenclavement de l’école et des habitations environnantes.


Ce qui était important, ce n’était pas tant la quantité de travail fourni, mais plutôt le fait de travailler avec les habitants du village, de leur montrer que nous sommes venus de loin pour les rencontrer ( les volontaires étaient de tous les horizons : européens, japonais, américains et kenyans). Ces trois semaines nous ont permis d’échanger sur de nombreux sujets, tels que l’éducation, la mondialisation, la religion, le sida etc. Ce mois a été pour nous une expérience réellement enrichissante ! 


Avant tout il ne faut pas confondre projet de solidarité et projet humanitaire.


Le projet de solidarité n’a pas pour objectif de sauver le monde.


Il s’apparente plus à des vacances actives.


C’est simplement un moyen de découvrir un pays, un peuple, une culture de l’intérieur par la rencontre et les discussions le tout sur un pied d’égalité car pendant ce type de projet on vit dans et avec la communauté locale.

Tout est faisable, vas y, fonce !


L’organisation d’un tel projet découle de plusieurs étapes :


Premièrement : L’équipe, forme-toi une équipe avec des copains liés et motivés.


Deuxièmement : « La fatalité », c’est le pourquoi de votre projet, ce que vous voulez faire, où, et comment ?


Troisièmement : Les contacts, recherchez des contacts fiables, soit sûr et « resûr » de tes contacts pour ne pas avoir de mauvaise surprise à ton arrivée sur place. On en trouve assez facilement sur Internet, par le bouche à oreille ou au SMJ.


Dernièrement : Le budget, et c’est là que ça coince. Mais il existe toujours un moyen de trouver des financements, les petits jobs, les sponsors par des entreprises, les subventions d’état et sans oublier l’apport personnel sans lequel ce n’est plus de la solidarité.

Dans ce type de séjour on se sent continuellement gêné, chaque jour une nouvelle chose nous met mal à l’aise. Quand on visite un bidonville où les gens vivent sur un tas d’immondice, quand on voit des enfants de 10 ans en train de sniffer de la colle, quand on sait que le taux de séropositif dans certaines villes atteint près de 70 %, même quand on nous demande le prix de notre billet d’avion.


Ce sont tous ces petits moments qui nous plongent dans la réalité de vie de certains pays.

Tout est faisable, vas y, fonce !


L’organisation d’un tel projet découle de plusieurs étapes :


Premièrement : L’équipe, forme-toi une équipe avec des copains liés et motivés.


Deuxièmement : « La fatalité », c’est le pourquoi de votre projet, ce que vous voulez faire, où, et comment ?


Troisièmement : Le contact, recherchez un contact fiable, soit sûr et « resûr » de ton contact pour ne pas avoir de mauvaise surprise à ton arrivée sur place. On en trouve assez facilement sur Internet, par le bouche à oreille ou au SMJ.


Dernièrement : Le budget, et c’est là que ça coince. Mais il existe toujours un moyen de trouver des financements, les petits jobs, les sponsors par des entreprises, les subventions d’état et sans oublier l’apport personnel sans lequel ce n’est plus de la solidarité.

Pour avoir tenté les deux formes de projet, je peux vous dire que les deux ont leurs avantages et leurs inconvénients.


L’avantage majeur de partir avec un organisme c’est que le contact est sûr. Et que tout est organisé pour vous sur place.


Mais il existe aussi des désavantages car ce service est payant 150 a 200 €, ce qui augmente considérablement le budget et votre marge de manœuvre est réduite.


Vous n’êtes pas libre de faire ce que vous voulez durant les journées de chantier.