Sénégal

Initié au départ par la Maison des Potes et relayée par l’association RIP, l’action visait à rendre opérationnelle une bibliothèque par l’installation de matériels et la mise à disposition d’ouvrages collectés par les jeunes.


Ils avaientt aussi pour objectif d’étudier la faisabilité du développement d’un projet d’école associative.


En marge de ces deux axes, ce groupe de jeunes a développé des animations en collaboration avec la population et les acteurs locaux.

C’est évident. Lorsqu’on part pour faire de la solidarité, je pense qu’il faut se préparer d’une part à affronter nombre d’épreuves dans le pays concerné (l’administration, les mœurs différents...) qui tiennent donc d’éléments extérieurs, mais aussi d’autres éléments, qui sont là d’ordre intérieur, je parle d’une nécessaire remise en question lorsque l’on se trouve face à des réalités nouvelles pour nous.


Je ne sais pas si c’est valable pour tout le monde, mais pour ma part je suis passé par de gros moments de doutes quant à mes intentions en m’engageant dans un projet solidaire : étaient-elles réelles ou fictives ? Serais-je à la hauteur de mes engagements ? J’aurais pu naître dans un pays en voie de développement, qui aurais-je été ???

Je me suis toujours senti à ma place car je pense être partout chez moi dans la mesure où je suis un être humain.


Mais parfois je me suis senti mal à l’aise :

  • En rentrant chez une personne qui n’a rien et qui va pourtant vous inviter à rester manger.
  • En voyant des gens dormir dehors alors que moi je rentrais dans une maison
  • En bref j’ai été mal à l’aise en voyant tant de misère face au luxe dans lequel on se vôtre tous les jours ici.

Elle a répondu à un besoin clair celui d’une ouverture d’école pour accueillir des enfants du quartier qui sans ça n’avaient pas accès à l’éducation.


Je ne pense pas que nous ayons instauré un climat de dépendance dans la mesure ou nous avons associé les parents d’élèves et les profs à toutes nos démarches et dans la mesure ou notre projet consiste précisément à long terme à une auto gérance de cette école.

On diabolise l’argent alors que c’est le nerf de la guerre.


C’est un outil crucial pour le développement.


L’argent est à la base du déséquilibre.


Il s’agit d’une guerre idéologique, mais surtout économique qu’il faut mener pour rétablir la justice.


Mettre l’argent au service des valeurs que nous défendons.


Il ne faut pas se voiler la face.


Il faut utiliser notre pouvoir d’achat pour inverser la vapeur.


Utiliser les caisses appropriées pour rétablir l’équilibre.


Il s’agit maintenant d’en prendre conscience et de redistribuer les richesses équitablement.


Chacun dans son quotidien.